III. Politiques
d’alphabétisation: une nécessité pour le développement économique d'un pays
L’alphabétisation
c’est apprendre à lire et à écrire à un élève de l'école
primaire. Comme nous l’avons vu dans l’introduction,
l’alphabétisation est l’acquisition de connaissances et de
compétences telles que l’écriture et la lecture. Donc être
alphabétisé correspond à une capacité à lire et à écrire
correctement, tout enfant étant allé à l’école ou ayant eu un
enseignement est alphabétisé. Les personnes ne sachant ni lire, ni écrire sont appelées illettrées. Le taux d'alphabétisés en
Inde est de 48 % de femmes et 70% pour les hommes en 2010. Le taux
d'alphabétisés en 20 ans est passé de 60% à 80% .
Il
reste 50 millions d'enfants de 6 à 11ans illettrés et 50% des
enfants arrêtent l'école à l'âge de 10 ans .
Diagramme
en fonction du pourcentage d’alphabétisme entre les hommes et les
femmes en Inde
Il
y a des millions d’enfants qui finissent leur scolarité de
primaire sans savoir ni lire, ni écrire, ni même faire des
additions. En Inde le droit à la scolarisation est présent mais
pas à l’éducation. Environ 70% des filles de 6 à 10 ans vont à
l'école primaire contre 76
% des garçons. Seules 40% des filles continuent l'école après l'âge de
10 ans alors que le pourcentage de celui des garçons diminue
beaucoup moins .
Pour
conclusion de ces deux diagrammes, les garçons allant plus à l’école
ont un taux d'alphabétisme plus élevé, alors que les femmes de 6 à
10 ans qui ne vont pas autant à l‘école ont un taux alphabétisation
moins élevé ce qui est normal car elles ne reçoivent pas de
scolarisation.
A
quoi sert l'alphabétisation pour la société ?
Être
alphabétisé dans la société sert à beaucoup de choses pour l’État,
mais aussi pour nous-mêmes, mais ne pas avoir cette acquisition peut
nous mettre en grandes difficultés. Tout d’abord comme les
personnes analphabètes ont beaucoup de mal à communiquer, elles
ont plus de problème d’hygiènes et de santé, car elles ne sont pas capables de
lire une notice de médicament, elles se soignent alors très mal. Même
pour se déplacer elles sont obligées de prendre le bus, métro ou taxis
car elles sont incapables de passer le permis de conduire car elles ne peuvent pas
apprendre les règles du code de la route. Mais même prendre le bus
ou autre, reste difficile pour eux car elles ne savent pas lire
la lettre ou le chiffre du bus, il faut alors un apprentissage. De
plus pour s’alimenter elles ne cuisinent pas tout seul, elles achètent
des choses déjà prêtes ou demandent à des proches de faire les
courses pour eux. Ces personnes sont alors dans l’incapacité totale, elles
n’ont pratiquement pas de travail donc pas rémunération, ces
personnes le vivent très mal et perdent la vie beaucoup plus tôt que
les autres personnes qui ont une vie normale et toutes les acquisitions
possibles. L’instruction est alors très importante pour tous les
membres de la société car cela permet de sortir de la pauvreté et
de participer à la vie de la communauté.
Politiques
mises en place :
Beaucoup
de politiques sont mises en place pour lutter contre l'illettrisme et
l'analphabétisme en France et en Inde. Des lois sont votées, des
bénévoles mettent en place des aides pour les enfants...
L'illettrisme
est le contraire de l'alphabétisation. Il faut donc que cette personne réapprenne, renoue avec la culture
de l'écrit, dans le cadre de la politique de lutte contre
l'illettrisme.
En France
En
France beaucoup de lois ont été mises en place par rapport à la
scolarisation, telle que la loi de Jules Ferry en 1880 qui a mis en
place le système éducatif français.
Une
lois contre l'illettrisme a été votée en France le 29 juillet
1998, la loi contre les exclusions. Cette loi est prise en compte par
le service public de l'éducation, les personnes publiques et privées
assurant une mission de formation ou d'action sociale. Cette loi
oblige tous les services publics à participer à la lutte contre
l'illettrisme dans leurs domaines d'action respectifs.
Le
Préfet de région a signé un plan d'action régional de la lutte
contre l'illettrisme le 16 décembre 2011.
La
loi du code du travail, le 1er mai
2008, implique la lutte contre l'illettrisme. Cette lutte est énoncée à plusieurs reprises par exemple : « les
actions de lutte contre l’illettrisme et en faveur de
l’apprentissage de la langue française font partie de la formation
professionnelle tout au long de la vie»
Plusieurs
associations luttent contre analphabétisme, elles organisent des journées
contre cela. Nous avons la Croix Rouge française qui vient en
aide à ces personnes, elle leur propose leurs savoir-faire, leurs
expériences et leurs réseaux dans une démarche globale.
De
nos jours il y a 170 délégués qui s’engagent pour l’apprentissage
de la langue, et des luttes contre l’illettrisme. La Croix Rouge a
un but précis : elle veut renforcer leur confiance, car ces
personnes ont peu confiance en eux, elles se dévalorisent. Les bénévole
de la Croix Rouge aident les personnes à mieux parler, écrire,
compter, ils veulent accéder aux droits et devoirs. Prévenir les
enfants, les plus jeunes de l’illettrisme. Ne pas faire la même
erreur que certains élèves ont fait, d’arrêter l'école ou de ne n'y avoir pas assez travaillé, leur montrer les conséquences
graves de l'illettrisme comme nous l'avons vu dans la partie
précédente.
A
Paris, il y a le Secours Populaire qui accompagne une centaines
d’élèves de la primaire au lycée. Une centaine de bénévoles
encadrent ces élèves, à l’école, après les cours et mêmes le
samedi après-midi dans des bâtiment associatifs. Chaque bénévole s'occupe de deux enfants au maximum. Ces bénévoles ne s'occupent
pas seulement des aides aux devoirs, mais ils organisent aussi des
sorties culturelles, comme des sorties au musée, bibliothèques, parcs
d'attraction..
D'autres
groupes eux, créent des journées mondiales pour l'alphabétisation
comme l'organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science
et la culture, plus connue sous le nom d’UNESCO. Grâce à cet
organisme depuis 1965 chaque année le 8 septembre, la journée
internationale de l'alphabétisation est célébrée dans chaque pays
du monde. Toutes sortes de classes sociales se mobilisent en cette journée,
tout comme les gouvernement, les entreprises, les communautés, les
citoyens.. Tous présents pour augmenter les capacités de lecture et
d'écriture de la population de leur pays.
L'UNESCO
crée aussi des statistiques des personnes analphabètes dans le
monde. Elle compte 800 millions de personnes ayant plus de 15 ans
analphabètes dans le monde, avec un plus grand nombre de femmes que
d'hommes, ce qui représente 1/7 de la population ne sachant ni lire
ni écrire. en France ces statistiques sont principalement faites grâce aux
journées d’appel appelées JAPD, lorsque nous avons acquis l’âge
de 17 ans après avoir était recensé. Le service de l’État
met en place plusieurs questionnaires mais avant tout ils demandent
oralement aux jeunes s’ils ont la capacité de lire et écrire. L'UNESCO se
dit investie d'une mission qui doit : « Assurer à tous le plein et égal
accès à l'éducation » et de « réaliser graduellement l'idéal
d'une chance égale d'éducation pour tous ». L'UNESCO a plusieurs
but, tout d'abord motiver les personnes qui sont autour de nous et qui
n'ont plus envie d'aller à l'école, et qui veulent décrocher en
leur expliquant les aspects positifs de l'instruction. Ils veulent
que nous nous investissions un peu dans les écoles où les enfants
ont des difficultés en lecture, écriture et calcul.
Le
17 janvier 2013, Thierry Repentin a fait appel à une mobilisation
de tous les acteurs locaux et nationaux au ministère du Travail, de
l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, pour
que tous ensemble ils luttent contre l’illettrisme, ce qui est un
enjeu pour l'inclusion sociale et pour la croissance économique.
Un
journaliste a même écrit un livre contre la lutte de l’illettrisme,
il explique dans son livre que les parents lisant le bulletin
scolaire de leurs enfants ou retirant de l’argent dans un
distributeur.. sont des gestes quotidiens et évidents pour certaine
personnes, mais qui reste insurmontables pour certains jeunes et
adultes.
En
Inde :
Une
loi a été appliqué depuis 2009 pour la gratuité de l’école
ainsi que l’obligation de scolariser les enfants mais elle était
déjà inscrite dans la constitution depuis 1950. Elle n'a donc été
acceptée que 60 ans après, ce qui est un délai très long.
En
2010, l’état oblige l'enseignement gratuit pour les enfants de 6 à
14 ans.
Depuis
1994, le programme de Revitalisation d'Enseignement de Quartier (
DERP ) a pour but d'universaliser l'enseignement primaire en Inde en
reformant et vivifiant le système d'enseignement primaire existant.
Le DERP a permis d'ouvrir 160 000 nouvelles écoles.
Depuis
2002 une loi est inscrite dans la Constitution mais elle n’a été
mise en place qu’en 2009. L’assemblé a voté cette loi après
son adoption par le Sénat, c'est une loi relative au droit des enfants à
une éducation gratuite et obligatoire. Ainsi, l’Inde a adopté la
loi qui rend gratuite et obligatoire la scolarisation des enfants de
6 à 14 ans . Cette loi est appelée « The
Right
of children to free and compulsory education bill» en
Inde.
Depuis
que cette loi a été mise en place près de 200 millions
d’enfants indiens âgés de 6 à 14 ans ont normalement accès à
l’école obligatoire et gratuite.
Au
contraire de la France, nous n'avons pas trouvé d'organisme qui
lutte contre l'illettrisme en Inde.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire